La bible à l'aube de
l'ère du Verseau Pour un auteur du troisième âge, il manifeste un courage et une détermination exceptionnelle devant une évidence même : la présence d'extraterrestres dans le livre le plus lu au monde : LA SAINTE BIBLE Aurez-vous le même courage ?
Passé par le petit séminaire, Gilles Sorgel en connaît les détours. Et sa lecture de la Bible a de quoi surprendre. Selon lui, Jehovah n'est pas Dieu, mais son chef de guerre. Les extraterrestres ne sont pas loin. Ils nous ont visités, détenteurs d'un savoir qui n'est pas sans évoquer la génétique, le nucléaire, l'astrophysique. Si cette interprétation a de quoi surprendre, elle n'en fait pas moins réfléchir. La bible à l'aube de l'ère du Verseau n'est pas un ouvrage fantaisiste, mais, comme le dit l'auteur, une lecture sans a priori d'un texte plusieurs fois millénaire. auteur : Gille Sorgel ISBN 2-26801787-7 Si vous ne trouvez pas ce livre chez votre libraire écrivez alors à : Voici un extrait de ce livre : LA BIBLE (p. 37 & 38) Bien entendu, après quarante-deux ans..., j'ai réouvert la Bible. Et je ne l'ai pas reconnue. Mon Dieu !, qu'elle m'a paru simple ! J'ai compris brusquement que les pères de l'Église et leurs disciples - ce que j'ai pu "sécher" jadis sur les textes grecs de saint Jean Chrysostome ou sur les dissertations latines de saint Thomas d'Aquin ! - s'étaient torturés les méninges pour lui faire dire, à cette Bible, ce qu'ils avaient envie d'entendre en fonction des dogmes qu'on leur avait inculqués ou qu'ils avaient décrétés. Embrouillant et obscurcissant tout. De toute façon, même si l'on n'est pas croyant, il est indispensable de la lire, non pas parce que l'Église nous dit que "c'est un livre sacré" ni parce qu'elle a façonné, depuis de millénaires, notre civilisation judéo-chrétienne, mais en raison de sa nature même, de son ancienneté et de son sérieux : il est bizarre, en effet, que bien qu'à cette époque les gens aient cru des absurdités sur la terre et l'univers... ... Contrairement à ce qu'on croyait alors, elle (la Bible) précise que la terre est ronde :
et qu'elle est suspendue dans l'espace :
Dans un tout autre domaine, elle classe le lièvre dans la catégorie des ruminants, ce qui en fit rire plus d'un jusqu'à ce que nos savants décrouvrent que cet animal réingère ses aliments par un procédé dit de "pseudorumination".
Lorsque Jéhovah ordonne aux Israélites de circoncire tous leurs enfants mâles, il précise bien : "âgés de huit jours". Pourquoi huit jours et non cinq ou six ? Or quatre mille ans plus tard, les médecins viennent de découvrir qu'à partir du huitième jour et uniquement à partir de là, le nouveau-né dispose d'une quantité de vitamine K suffisante pour favoriser la coagulation du sang... Les conseils d'hygiène de Moïse, également, sont on ne peut plus exacts... LES LIVRES APOCRYPHES (p. 136 & 137) Alors que vous disais-je ? La connaissiez-vous la Bible ? Et les livres dits "apocryphes" ? Vous ne les avez probablement jamais lus ni même parcours. Et pourtant leur lecture vous laisserait sidérés. Les "apocryphes" sont des livre que les conciles ont refusé d'admettre dans la Bible, parmi les livres dits "de révélation divine" parce qu'ils ne semblaient pas concorder avec les dogmes de la foi, bien qu'ils soient tout aussi anciens que les autres et, parfois, même plus. Dès le IIIe siècle, Origène, un des plus grands Pères de l'Église, écrivant à Africanus, lui affirmait que les docteurs juifs avaient l'habitude de cacher à leurs fidèles tout ce qui pouvait engendrer le doute sur les dogmes sacrés, tout en consrvant les textes "cachés" chez eux. "Apocryphe" veut d'ailleurs dire "cachés". Je regrette, mais les livres apocryphes ont historiquement la même valeur que les livres officialisés dans la Bible. Le seul défaut, c'est qu'ils font peur. L'Église a même peur de la Bible officielle composée des seuls livres agréés. Elle a peur de sa vulgarisation. Et elle a raison. Ce qui est mis à la disposition des fidèles, ce ne sont que des extraits soigneusement sélectionnés, les parties présentant les risque d'une exégèse aléatoire étant ainsi soigneusement occultées; chaque extrait est, en plus, accompagné de commentaires précis, destinés à aiguiller les pensées des lecteurs vers une interprétation rigoureusement dogmatique. Les réflexions personnelles n'existent alors pratiquement plus. En 1229, le concile de Toulouse interdit aux laïcs de posséder un exemplaire des livres de l'Ancien et du Nouveau Testament à l'exclusion du psautier et des extraits contenus dans le bréviaire et les Heures de la Vierge; il est strictement interdit de détenir ces ouvrages en langue vulgaire. Le 13 juin 1816, le pape Pie VIII fait la déclaration suivante : "L'expérience a prouvé qu'en raison de l'imprudence des hommes, les Saintes Écritures publiées dans la langue vulgaire font plus de tort que de bien." Le 6 octobre 1940, la Société Biblique envoie cent dix mille Bibles en Espagne; le gouvernement catholique espagnol les appréhende et les recycle en les détruisant. Le livre d'Hénoch est un des plus anciens livres "apocryphes". Il a été mis à l'écart, en particulier, par le concile de Laodicée qui interdit, d'autre part, de parler des anges... |