RÉUNION DU CLUB CRÉÉE
Club de Recherches et d'Études en Ésotérisme Expérimental
Rencontre mensuelle au cégep Maisonneuve du dimanche 7 décembre 2003
avec Richard Glenn, ésotériste.
Texte de ALEPH
RÉSUMÉ CRÉÉE 107

BEAU, BON et BIEN 

 

Bonjour à tous,

Hier (6 décembre), l'hiver a frappé à nos portes sans avertissement. Pourtant, la météo prévoyait un beau ciel bleu pour la fin de semaine. Où est-ce que le monde s'en va si l'on ne peut plus se fier à la météo :-)) Bon, peu importe la neige et le froid, les irréductibles passionnés d'ésotérisme étaient présents pour la dernière rencontre de l'année 2003. C'est un Richard en pleine forme qui nous a reçu avec un invité bien spécial : Édouard.

L'après-midi s'est déroulée en trois temps. D'abord un témoignage saisissant de l'invité du mois, qui fut suivi d'un exposé de Richard sur divers sujets, dont l'ésotérisme de la fête de Noël et pour terminer le tout, quelques extraits vidéos toujours judicieusement choisis, dont un extrait du prochain film réalisé par Mel Gibson sur les 12 dernières heures de la Passion du Christ.

La démarche spirituelle : un sport extrême ?

    Édouard est un homme d'apparence fragile, petit,  aux mains froides mais au regard clair comme le bleu du ciel avec un sourire resplendissant et une voix chaleureuse et bien posée. Voici en quelques mots comment je pourrais décrire cet homme venu nous raconter en toute simplicité son histoire et son cheminement sur la voie de l'illumination. Comme à chaque fois où j'ai eu à reproduire un tel témoignage, je fais le souhait de vous transmettre le plus fidèlement possible l'essence de son message. 

Témoignage d'Édouard

    J'ai enseigné pendant bien des années et j'ai donné beaucoup de conférences mais, il y a bien longtemps que je me suis adressé à un public. Je trouve cela un peu intimidant. Aujourd'hui je suis venu vous parlez de mon vécu. Certains se reconnaîtront peut-être ou seront rassurés par mes propos. J'espère à travers le récit de mon expérience que vous pourrez trouver des réponses qui vous éviterons certains faux pas, qui furent nombreux dans mon cas.

Vivre consciemment chaque instant, de sorte que nous apprenions à être meilleur et à s'ouvrir à la réalité que l'on appelle l'Amour, est ma démarche maintenant. Ce que nous cherchons c'est un état d'âme, une paix intérieure.

    Ma quête spirituelle commença très jeune. À l'âge de 8 ans mes parents m'envoyèrent vivre dans un monastère avec 200 religieuses. J'étais le seul enfant à bord. Je vivais dans une famille aux relations difficiles et c'est par choix que je suis allé dans ce monastère. Pendant 5 ans je fus initié à la méditation à la manière catholique. À 13 ans je suis entré au petit séminaire. Ma famille croyait que je deviendrais prêtre. J'ai subi le petit séminaire pendant 3 1/2 ans. Un endroit austère, autoritaire, rempli d'hypocrites, de gens frustrés et enragés. Paradoxale pour un endroit où l'on est supposé transmettre le message d'Amour du Christ...!

    En fuite du séminaire je me suis retrouvé à l'Université où j'ai obtenu des diplômes puis, je suis devenu professeur au Cégep. Je m'ennuyais profondément, je ne me sentais à ma place nulle part. Je trouvais triste de constater que les étudiants étaient plus intéressés à recevoir un diplôme que des connaissances. À 30 ans, j'ai tout abandonné et je suis partie vivre en Mauritanie dans le désert du Sahara.

    L'appel spirituel était plus présent que jamais. Je suis devenu yogi, j'ai pratiqué le yoga et la méditation de 10 à 12 heures par jour. Je suis devenu végétarien du jour au lendemain sans préparation et sans connaissance des aliments ( "La viande c'est toxique" qu'on me disait). J'ai même arrêté de consommer du sel.

    Par la suite, j'ai voyagé. Je suis allé en Afrique et en Asie. J'ai appris le Tai-chi, j'ai enseigné le yoga et j'ai poursuivi mon régime végétarien. Le 21 décembre 1981, je suis revenu au Québec.

    Un jour que je pratiquais le Tai-chi dans le parc du carré St-Louis à Montréal, un homme est venu me parler en me disant qu'il connaissait une personne au Centre de Santé Eastman dans les Cantons de l'Est et que je devrais y aller pour enseigner le Tai-chi. J'y suis allé pour donner une conférence et comme par hasard il y avait là, présent, quatre responsables de d'autres Centres de Santé. Presque immédiatement je me suis retrouvé à enseigner le Tai-chi dans les cinq Centres de Santé avec des conférences, des ateliers et des séminaires à plein temps. Je faisais beaucoup d'écoute téléphonique. J'étais un sauveur. Je voulais sauver le monde. J'écoutais les autres mais, je n'écoutais pas mon propre corps qui dépérissait à vue d'oeil. Puis ce fut l'accident. Un fusible a sauté.

Il y a une paix intérieure qui est là, 
qui nous habite et que nous fuyons sans cesse.

    Quelques jours avant mon accident, il m'arrivait de perdre pendant quelques secondes la notion du temps et de l'espace. Ma vue baissait rapidement. J'était presque aveugle. Puis, la nuit de Pâques 1993, ce fut l'hémorragie cérébrale. J'ai fais un ACV et je me suis retrouvé dans le coma pendant 4 jours. À mon réveil, les médecins ne me donnaient pas plus de 48 heures à vivre. J'étais aveugle et complètement paralysé du côté gauche. 

    Pendant mes quatre jours de coma, je suis sorti de mon corps pour aller dans un monde de lumière. Au cours de ma vie j'avais déjà vécu de telles expériences mais jamais aussi longtemps. Quand je suis revenu dans mon corps j'ai ressenti un état de paix intérieure comme jamais auparavant. J'ai aussi senti la lourdeur du corps que je réintégrais. Même si les médecins m'avaient condamné, je savais que je guérirais. Un bon matin, alors que les médecins ne comprenaient pas que je sois encore en vie, ma vue est revenue puis quelques jours plus tard je marchais. Les médecins ont inscrit dans leur dossier: guérison miraculeuse.

    Mon état de santé à ce moment état horrible. Mes années de régime végétarien drastique avaient créé des carences à tous les niveaux: minéraux, vitamines, protéines, etc. Déjà, quand j'étais professeur au Cégep, j'avais beaucoup de problèmes de santé. Mais, je maîtrisais la technologie de l'extase. Par la méditation et les exercices de Tai-chi (12 à 14 heures par jour) je pouvais "booster" mon corps à volonté. Je ne me préoccupais pas du fait que l'énergie vitale de mon corps physique soit en perte de vitesse.

    Ce type de pratique est un véritable comportement suicidaire. 

    À la sortie de l'hôpital après mon accident, mon organisme était dans un tel état de dégénérescence et de fatigue chronique  que dix ans après, je commençai tout juste à revenir à la vie. 

    Pendant les dix dernières années j'ai médité, pris des marches et contemplé la beauté de la vie.

    Je sais maintenant que l'on ne meurt pas. On quitte notre corps avec tous nos corps énergétiques, nos mémoires, notre conscience, nos expériences.

    J'ai souvent voulu partir, c'aurait été tellement plus facile. Mais mon chemin était de retrouver la santé.

Intervention de Richard
    "Je vais vous raconter comment j'ai rencontré Édouard. J'étais à préparer la conférence de novembre sur les anges. Un jour que j'étais en voiture, un ange m'est apparu en pointant le côté de la route. Quand j'ai regardé il y avait un inconnu qui marchait. Je pensais qu'il allait au dépanneur pour vendre des bouteilles. Je me suis arrêté pour lui demander où il allait et s'il avait besoin d'aide. Il a embarqué dans la voiture et en discutant avec lui, j'ai découvert quelqu'un de spécial et le voici aujourd'hui avec nous. Une autre belle rencontre due au "hasard" de ma route."

Édouard continu...

    Depuis les dix dernières années j'ai vécu une véritable vie d'ermite.  J'ai essayé d'aller à la rencontre de la paix intérieure que j'avais ressenti à l'hôpital lors de ma sortie hors du corps. 

    On a accumulé un bagage de mémoires que l'on traîne avec nous et qui cache cette paix. Les parents, la famille, les amis, les vies antérieures, la TV, la radio, les pensées, etc. Notre cerveau est comme un poste de radio qui, selon sa fréquence, capte une très grande quantité de mémoires, d'expériences et d'émotions. La plupart, pour ne pas dire presque toutes, sont des mémoires de peur.

    La méditation permet d'être présent au dévoilement de ces mémoires. Toute méditation est transcendantale. L'état de méditation est un état où l'on est un avec le monde entier, les humains, les animaux, les plantes, les objets, l'univers, le Tout.

    Quelque soit la technique de méditation utilisée il n'y a qu'un seul but: La libération, le salut, l'illumination par les synonymes qui dépendent de la religion que l'on pratique. C'est un long voyage et même le travail de plusieurs vies.

    Mais, avant de commencer, encore faut-il savoir de quoi on veut se libérer ?

    Dans ma démarche pour atteindre un état de béatitude j'ai volontairement oublié mon corps, ma sexualité et mes émotions.

    Le renoncement, la mortification, le dépouillement, le détachement ou le sacrifice sont tous des synonymes selon la religion qui nous influence le plus. Je voulais atteindre l'illumination à tout prix et le plus rapidement possible. Pour y parvenir je n'ai pas hésité une seconde à me lancer dans toutes ces techniques de "renoncement à la matière". Certes, ceci est la voie la plus rapide mais c'est aussi la plus dangereuse. Mettre un bouchon sur sa sexualité et ses émotions est très dangereux. Le corps en souffre, devient malade et dépérit.

    On a tous des émotions réprimées mais, dans mon cas le refoulement était très profond. Mon bilan de santé était du à cette extrême austérité envers mon corps.

    Plusieurs doctrines enseignent que ton corps, tes émotions et ta sexualité ne sont que des illusions. Alors, je ne prenais pas en considération les signaux de détresse que m'envoyait un corps que je considérais comme une pure illusion. Je voulais l'union divine en n'utilisant que mon esprit. J'étais totalement tourné vers l'esprit en mettant de côté tout ce qui n'était que pure illusion matérielle.

    Pendant les dix dernières années j'ai beaucoup travaillé à me réincarner ou peut-être devrais-je plutôt dire à m'incarner pour la première fois. Maintenant, je travaille à apprendre à être bien avec mon corps, mes émotions et ma sexualité.

J'ai appris à m'incarner

    On a été endoctriné au sacrifice. Il faut tout sacrifier pour Jésus qui est mort pour nous. Je me suis fais répéter cela deux fois par jour pendant toute ma jeunesse.

Dans notre inconscient collectif on entretient l'idée
qu'on n'a pas le droit d'être heureux.

    À méditer 12 heures par jour, je me croyais heureux. J'étais pourtant très malheureux. Il faut d'abord apprendre à être heureux sans aucune condition, juste avec soi-même. Après, on peut découvrir la méditation. Si on ne peut pas être heureux c'est qu'on a pas encore commencé à méditer. 

Être heureux, c'est méditer

    Qu'est-ce qui nous permet d'apprendre à méditer ?

    Premièrement : être témoin de nos pensées. Comme si on observait la circulation automobile sur un boulevard. Nos pensées ne viennent pas de nous. Elles sont un délire pas très sérieux.

    Deuxièmement : le "lâcher prise" à nos désirs. Le lâcher prise ne signifie pas "ne pas avoir de désir", bien au contraire. Le plus grand désir de tout être humain est d'atteindre l'éveil spirituel. Tous les autres désirs ne sont que des compensations. Il faut laisser aller les désirs et les attentes qui sont trop nombreux. Il faut lâcher prise dans nos prétentions.

    Ce que je cherche à développer c'est de vivre l'instant présent en étant témoin de mon verbiage et lâcher prise pour être en paix.

Question du public: Pendant votre sortie hors du corps de 4 jours, vous avez dit  "être allé dans un monde de lumière", à quoi cela ressemble ?
Réponse: Des couleurs très brillantes, de la paix, de la joie. Ce n'est pas important. De toute façon, les mots me manquent pour décrire un tel monde.

    L'enfer est dans notre tête et nos états d'âme. 

L'enfer se trouve partout où il y a de la peur. 
L'enfer n'est pas un lieu. 

Question du public: Pourquoi a-t-on si peur ?
Réponse: Nous sommes tous les héritiers de l'ombre et de la lumière, de la mémoire de l'humanité. Les peurs sont en chacun de nous comme la lumière. Il faut réaliser que nous n'avons pas d'existence séparée les uns des autres. On est tous interdépendants. Nous héritons de tout ce que l'humanité est et a été. Nous devons apprendre à choisir la lumière. Les sages sont des témoins de ce qui est possible pour nous. Mais, il faut prendre les moyens pour y parvenir.

    Il ne faut pas chercher à trouver les causes de nos peurs ou de notre situation. Elles sont multidimensionnelles et en plus nous ne sommes pas seuls responsables de ces causes. Tout est inter relié dans l'univers. Personne n'échappe à la pollution par exemple. Pour ma part, j'ai remonté jusqu'aux origines de l'homo sapiens pour tenter de trouver les causes. En marchant sur ma route, j'ai non seulement traîné les bagages des conditionnements de ma famille, ma culture et la religion catholique mais, en plus, j'ai ajouté celui des cultures hindoues et bouddhistes. Ça faisait beaucoup de causes à analyser. J'en avais pas mal sur les épaules.

    Il faut cesser d'analyser et de chercher les causes. Il y aura toujours des causes. Prendre ce chemin, c'est agir comme quelqu'un qui voudrait étudier tous les objets dans une pièce avec la lumière fermée, sans savoir que des petits malins s'amusent à déplacer et mélanger les objets sans cesse. Il faut arrêter et allumer la lumière dans la pièce. Comment ? Apprendre à méditer est un moyen. Choisir ses pensées en est un autre.

On ne discute pas avec les ténèbres. 
Il faut allumer la lumière.

    Affirmer qui je suis. Je ne suis pas Édouard. "Je suis" est l'être universel et non l'individu de consommation. 

    Nous sommes culturellement orientés sur nous-mêmes, surtout les occidentaux. Nous sommes très égoïstes en Occident. Pour avoir vécu dans d'autre pays, j'ai souvent eu honte de mes comportements égoïstes par rapport au partage de la nourriture par exemple.

    Manger est un véritable sport en Amérique. C'est même devenu un loisir. Et pourtant, les obèses se plaignent de la faim. Je ne parle pas ici de nourriture seulement mais de consommation en général.

    Je ne suis plus végétarien aujourd'hui. Un jour mes guides se sont présentés à moi avec un plateau sur lequel étaient déposés des oeufs, du poulet et du poisson. Ces aliments sont bons pour toi, m'ont-ils dit. Malgré cela, j'ai eu beaucoup de difficultés à réapprendre à consommer de la viande. Il est difficile de se défaire de nos endoctrinements.

    Le problème avec la viande, ce n'est pas d'en manger. Les animaux s'incarnent pour nous nourrir. La viande animale est transmutée quand on la mange, et devient une partie de la conscience de l'humain. En mangeant un animal on fait évoluer le règne animal. Mais, pour cela il faut manger avec conscience. Les amérindiens, par exemple, remerciaient toujours les animaux avant de les manger et leur vouaient un grand respect. Le problème, il est là dans notre société. Les animaux sont considérés comme des biens de consommation et non comme des êtres vivants. Alors on se permet les pires traitements à leurs égards, sans respect pour la vie. Ils vivent et meurent dans des conditions atroces. En agissant ainsi, on ne se rend pas compte que l'on s'empoisonne nous-mêmes, car c'est la viande ainsi produite qui est toxique. 

    Beaucoup d'indiens sont végétariens mais nous oublions trop souvent qu'ils consomment beaucoup d'insectes, volontairement ou non, et que leur espérance de vie est très courte.

    Si je pouvais résumer en trois mots ce qui m'a permis de revenir de mon accident, je dirais:

    La méditation... un exercice pour l'esprit
    La contemplation de la vie... un exercice pour l'âme. (Je demeure près d'une école et je regarde souvent les enfants jouer.)
    La marche... un exercice pour le corps.

    Comme disait Richard, Édouard est l'image même d'un homme beau, bon et bien. Signe d'un équilibre indéniable. 

BEAU, BON et BIEN

    Dans la démarche de Richard, 3 est un chiffre important. Parce que nous vivons dans un monde à trois dimensions où toute la dynamique de ce qui nous entoure tourne autour de trois axes. Cette notion est à la base de l'enseignement de Richard qui nous a d'ailleurs fait un beau tableau synthèse de tout ce qu'on a vu jusqu'à maintenant.

    Comme Richard aime souvent à nous le rappeler, la célèbre équation de Einstein E=mc² trahie une vision bi-dimensionnelle de notre univers, en ne considérant que le plan Espace/Temps. La troisième dimension (l'ORDRE) a complètement échappé aux scientifiques jusqu'à maintenant, simplement parce qu'elle implique l'intervention d'une autre réalité que la matière. Chose impensable dans leur culture. Une découverte qui leur permettrait pourtant de réaliser que l'équation d'Einstein, bien que juste, est en fait un cas particulier applicable dans notre plan matériel, d'une loi beaucoup plus générale qui pourrait se traduire par E=mc³. La vitesse de la lumière au cube (un volume) plutôt qu'au carré (une surface).

    Passer chaque ligne du tableau en détail demanderait d'écrire un livre plutôt qu'un résumé, ce qui viendra peut-être un jour, mais pour le moment, voici quelques commentaires de Richard sur quelques éléments du tableau.

Éléments de réflexions

    Il est intéressant de constater que chacun des axes présente une double dualité. Prenons l'axe de l'Espace par exemple. On a une dualité "Bien versus Mal" et on a une dualité dans le sens des mots. Le mot BIEN peut à la fois désigner quelque chose de spirituel (un acte bien fait) et quelque chose de matériel (un bien de consommation).

    Nous pouvons être plusieurs à faire quelque chose dans le même temps, mais il n'est pas possible à plusieurs personnes d'occuper la même chaise (Espace) en même temps. C'est pourquoi le Mystique et le Scientifique ont des démarches plus solitaires (le Mystique est seul dans sa tête et le Scientifique est seul dans son labo) alors que le Guerrier et le Religieux ont des démarches de groupe (on ne fait pas la guerre seul, pas plus qu'on construit une religion avec un seul membre. Cependant, dans leurs démarches respectives, le guerrier et le religieux se retrouvent de plus en plus seuls à mesure qu'ils se rapprochent du centre, car au point central, tout le monde est seul. De ceux qui atteignent le point central (la voie de l'Artiste) un tout petit nombre monte vers le haut. Ceux-là sont encore plus isolés, car ils quittent notre plan. Ce sont les élus. 

    En passant voici un jeu de mots amusant: 
L'axe Religieux / Guerrier ou l'axe Richard Glenn ! ça, c'est de moi :-) 

    Trois codes régissent notre comportement, soit: le code éthique, le code moral et le code légal. La façon de percevoir chacun de ces codes dépend du type de personne que l'on est. Les humains se répartissent en trois grands groupes de personnes. 

20% sont conscients et de ce nombre, environ 1% sont initiés ou initiables
40% sont automates (intelligents)
40% sont primates (instinctifs)

    Le conscient est celui qui sait qu'il est acteur et spectateur dans une pièce de théâtre. Il sait jouer son rôle, vivre sa vie et vivre des émotions sans jamais tomber dans le piège de penser qu'il n'est rien d'autre que son rôle. Un truc est de parler de soi à la deuxième personne du singulier au lieu de se dire "je".

Le code légal
Les primates le prennent au pied de la lettre et l'appliquent bêtement.
Les automates y voient un code de conduite logique et nécessaire.

Par code moral, on sous-entend ici le code moral "naturel", celui qui relève des lois de la nature. C'est la vérité du scientifique (profane) et du mystique (sacré). Quand on parle de code moral religieux, on parle davantage d'un code légal qui n'est pas nécessairement en accord avec les lois naturelles.

Plus notre monde devient scientifique, plus le sacré "prend le bord". De par leur nature, les scientifiques n'ont aucun respect du sacré.

Élever, Éduquer, Instruire
Trois mots qui sont souvent utilisés comme synonymes, mais qui ont pourtant chacun leur sens bien distinct.
Élever un enfant signifie l'aider à donner un sens à sa vie. 
Éduquer un enfant signifie lui montrer comment se comporter avec les autres. Il acquiert alors des notions de relations avec les autres.
Instruire un enfant consiste à lui donner des notions intellectuelles. Il acquiert alors un savoir.

Autre expression intéressante: On dit souvent, en parlant des animaux, "qu'on les dresse".
"Dresser un animal" c'est lui donner de la verticalité.

ÉSOTÉRISME DE LA FÊTE DE NOËL

NOËL
NOVUS ELOHIM
Nouvel Envoyé de Dieu

    Le nom de Dieu est constitué de toutes les voyelles en français: IAOUÉ.
Le nom de Jésus est composé des même lettres avec un SH de plus. SH signifie "le souffle". Celui qui donne vie à IAOUÉ.
Pourquoi juste des voyelles ? Parce ce sont des lettres dites pures, car elles s'écrivent comme elles se prononcent, contrairement aux consonnes. Par exemple la lettre B se prononce Bé.

    Joseph a construit le corps physique de Jésus pour que ce dernier soit de la lignée de David.
Comment est-ce possible puisque Marie était vierge ?
L'acte de la conception de Jésus se situe à un autre niveau. Il n'y a pas eu d'orgasme "génital" mais plutôt cosmique. Richard n'est pas entré dans les détails, mais je pense (hypothèse) qu'il voulait peut-être parler de quelque chose comme la psychoplastie qui serait le phénomène à l'origine de la conception du corps physique de Jésus.       

    Pour les automates, l'histoire de Noël tel que racontée par la Bible leur convient. Joseph était un simple père nourricier, c'est logique.
Pour les conscients, ils savent que Jésus n'a pas existé... Oh! scandale.

Un râteau (raTho) sert à ramasser des feuilles mortes avec une langue morte.
Pour certains, il faut suivre les textes de la Bible à la lettre.
La lettre tue.

    L'histoire de la naissance d'un sauveur né d'une vierge n'est pas nouvelle. À l'époque, beaucoup d'autres cultures véhiculaient des histoires semblables.
La naissance de Jésus est une métaphore comme l'histoire du père Noël.
Les primates y croient.
Les automates trouvent cela "intelligent".
Les conscients savent que c'est juste une histoire. On dit bien "Évangile selon un tel" et non pas "Évangile écrit par un tel".
Juste une histoire oui... mais, il ne faut pas oublier l'égrégore ! 

    Un égrégore est aussi réel que la matière.
Un égrégore se crée par l'émotion (plan astral) particulièrement dans la souffrance et le sang.
Les martyrs chrétiens dans les cirques de Rome ont largement contribué à la naissance de l'égrégore chrétien.

LA PASSION DU CHRIST

    Mel Gibson, acteur très connu, a annoncé au début 2003 la sortie d'un nouveau film sur la vie de Jésus dont il est le producteur. Un projet qu'il mûrissait depuis 10 ans. Cette annonce a provoqué une véritable polémique aux États-Unis, bien avant la date prévue pour la sortie du film en 2004.

Pourquoi la polémique ?   

1. Le débat porte sur le rôle qui y est attribué aux juifs dans la condamnation et la mise à mort de Jésus. Tout en se défendant d'intentions antisémites, Gibson a déclaré sur la chaîne de télévision conservatrice Fox News, en janvier:

"C'est possible que le film suscite l'indignation des juifs . Il n'est pas fait pour ça. Je pense qu'il est fait pour dire la vérité. (...) -Le Christ- est mort pour toute l'humanité et a souffert pour toute l'humanité."

2. Mel Gibson appartient à un groupe intégriste qui récuse les enseignements de l'Église catholique depuis le concile Vatican II, au début des années 1960. L'un des actes les plus importants du concile a été la déclaration Nostra Aetate, qui condamne formellement toute interprétation des Évangiles selon laquelle le peuple juif ou le judaïsme seraient responsables de la mort du Christ.

    Dans son film, Mel Gibson a voulu donner une image la plus "juste possible" de la passion de Jésus. C'est pourquoi le film a été tourné dans la langue de l'époque de Jésus, c.-à-d. en latin (pour les romains) et en araméen (pour les juifs). Il sera seulement sous-titré dans la langue du pays où il sera présenté. Aucune traduction sonore ne sera faite.

    Dans le film, les forces des ténèbres y jouent un rôle de première importance. Les démons envahissent plusieurs individus pour les posséder par incorporation et agir par eux, de manière à atteindre leurs fins funestes. Jésus est conscient de la faiblesse des humains face aux forces de l'ombre. Il déclarera sur la croix: "Père, pardonnez-leur car ils ne savent pas ce qu'ils font". 

    Le cardinal Castrillon Hoyos, préfet de la Congrégation pour le Clergé du Vatican, encourage vivement les chrétiens mais aussi les non-chrétiens à voir le film de Mel Gibson "La Passion".

"J'ai vécu des moments de profonde intimité spirituelle avec le Christ pendant que je voyais cette version non définitive du film, explique le cardinal au début de son entretien. C'est un film qui fait entrer le spectateur dans la prière et la réflexion, dans une contemplation profonde. Ce film est un triomphe d'art et de foi. Ce sera un moyen pour faire comprendre la personne et le message du Christ. Je crois qu'il changera en bien tous ceux qui le verront."

    Certains diront que Mel Gibson s'est inspiré des visions d'une mystique allemande du XIXe siècle, Anne-Catherine Emmerich, qui peut difficilement être considérée comme un "témoin" et dont l'histoire a été exploitée par la propagande nazie. C'est un retour aux valeurs fondamentalistes chrétiennes d'avant Vatican II.

Anecdotes
    La plupart des spectateurs privilégiés qui ont vu un montage provisoire du film, d'une violence extrême, se sont dit bouleversés par sa force d'évocation. Lors de projections privées, certains ont reçu la grâce et ont été miraculés. D'autres ont pleuré amèrement pendant le visionnent et ont effectué des changements dans leur vie.

    Voir le film de Mel Gibson c'est comme voir les fours crématoires des Nazis.

    Les forces de l'ombre existent vraiment et elles sont actives aujourd'hui, plus que jamais. Les massacres récents en Yougoslavie ou au Rwanda en sont la preuve. L'humain est toujours aussi cruel qu'il y a 2000 ans.

LE SEIGNEUR DES ANNEAUX: 
LE RETOUR DU ROI

    Comme tout le monde le sait, le dernier film de la trilogie du Seigneur des anneaux sort en salle le 17 décembre 2003. Voici en quelques mots le parallèle intéressant que Richard a fait entre cette fiction et notre pré-histoire.

La terre du milieu serait située dans ce que l'on appelle aujourd'hui la Chine. L'histoire remonterait à environ 11 000 ans. À cette époque, notre plan d'existence n'était pas encore complètement séparé des autres plans de l'univers. De sorte que plusieurs créatures cohabitaient avec les humains (Nains, gnomes, farfadets, elfes, orques, etc.). C'est suite à une longue guerre que les humains auraient gagné leur monde, notre monde actuel.

Le monde oriental ( qui remonte à 11 000 ans ) serait donc beaucoup plus ancien et plus civilisé que notre monde occidental ( qui remonte à environ 6000 ans). Les mentalités de chacun de ces mondes sont bien différentes comme on peut le voir dans leurs jeux par exemple.

Les Chinois jouent au jeu de GO alors que les occidentaux affectionnent plutôt le jeu d'échec. Le premier prône de faire soi l'ennemi sans violence. Le second cherche à éliminer toutes les pièces de l'échiquier dans une logique de destruction.

La Chine vient d'annoncer le lancement de son programme de conquête de la lune.  Bush n'est pas content.
Quel jeu sera le meilleur: Go ou Échec ?

Jeu de mot de Richard: "Tu restes pris si tu n'utilises pas l'Esprit."

Simplement,

Aleph :-)

 

 

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