COURS DEUX - Session 1 - - - - ÉCOLE DJEDI
Inspiré par le texte envoyé par Alain F. le 18 Septembre, 2000 a 21:26:01:
Si on me demandais de résumer la dernière conférence en un
seul mot alors, le mot que je choisirais sans hésiter serait SIMPLICITÉ.
Simplicité d'abord dans l'ambiance et l'atmosphère qui y règne
toujours, dépourvue de toute mise en scène et artifice.
Simplicité également dans le contenu de l'enseignement
proposé. Si simple qu'il m'arrive parfois de me dire: "Mais
comment n'y ai-je pas pensé plutôt ?" Et bien, c'est
probablement là qu'est tout le problème... penser ! On pense
trop. Mais, ne pas penser...c'est impensable!
Dans notre monde ou le mur (ego, personnalité, mental) réduit notre vision, ce qui devrait nous "sauter aux yeux" comme une évidence, demeure souvent inaccessible. Paradoxalement, la simplicité est, dans notre société, le plus complexe des objectifs à atteindre. Il est facile d'être simpliste (sauter aux conclusions et ne pas voir plus loin que le bout de son nez). Il l'est beaucoup moins d'être simple. Dans quelques temps peut-être regarderons-nous nos premiers pas dans l'ÉCOLE DJEDI en nous disant: "Mais comment ai-je pu être aussi bête, c'était tellement simple et évident !"
N'allez pas croire que simplicité rime avec simpliste. Il y a tout un monde entre les deux. Quand je dis que l'enseignement est simple je veux dire qu'il est facile à comprendre et à la portée de tous (pour le moins qu'on se donne la peine de s'y intéresser). C'est le même principe qu'un livre de vulgarisation scientifique sur la physique quantique. Un livre bien fait nous permet de comprendre dans des mots simples, l'essentiel de la théorie mais cela ne fait pas de nous des physiciens quantiques pour autant. Il faut beaucoup de travail pour parvenir à ce niveau. Et seul celui qui à bien compris peut bien vulgariser. "Ce qui ce conçoit simplement s'exprime simplement et les mots pour le dire viennent aisément.". C'est dans ce sens que je trouve l'enseignement JEDI simple et c'est bon ainsi.
Assez d'introduction et allons y pour le contenu de cette
deuxième soirée.
Tous d'abord quelques éléments supplémentaires sur la
démarche DJEDI.
Quelle différence entre un mystique et un Djedi mystique ?
La particularité du Djedi est de placer sa conscience au
coeur de la voie choisie et c'est toujours en toute conscience
qu'il agit. D'ailleurs, ceci est vrai pour toute les voies. Le
scientifique Djedi par exemple est celui qui fait de la science en
étant conscient des impacts que cela peut avoir sur les autres
(exemple la bombe atomique, le clônage). Alors qu'un
scientifique non
Djedi ne s'intéresse qu'aux résultats sans égard aux effets
produits.
C'est par l'implication de SA CONSCIENCE que l'être sur l'une
quelconque des voies, caractérise son titre de Djedi.
Le Djedi cherchera toujours à HARMONISER LA FORCE.
Il agit toujours en fonction du plus grand Bien pour tous. Un Djedi qui ne penserait qu'à son seul bien-être serait passé du
côté obscur de LA FORCE.
Les trois dangers qui guêttent le futur Djedi.
Toute démarche dans le monde spirituel ne se fait pas
sans risque et sans danger. Vous aurez certainement compris que
les trois dangers en question sont directement reliés aux trois
piliers de l'Esprit (Volonté, Amour et Intelligence).
FOLIE: Celui qui devient fou perd tous points de référence avec la réalité. Il perd son équilibre mental et peut souffrir de toutes sortes de maladies comme la paranoïa, l'obcession... La folie est le signe d'un déséquilibre en Intelligence.
ISOLEMENT: Celui qui est bloqué est prisonnier de mécanismes de son égo, de sa personnalité et de sa pensée. Il n'arrivera pas à traverser le mur.Il souffrira d'isolement (même dans la foule) et sera antipathique aux autres. Le danger de ne pas être capable de se connecter à son enfant intérieur (ressenti, amour). On a tous des contraintes et des responsabilités, des mécanismes qui ont élevé un mur très haut et très épais entre nous et notre capacité de ressentir. Exemple: On ne se rend plus compte que notre corps a besoin d'exercices et on prend toujours notre auto. Même chose pour l'esprit.
PEUR: Celui qui a peur est paralysé, il n'arrive plus à avancer. La peur est un signe d'un manque de Volonté.
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L'ASPECT PRATIQUE du COURS DEUX
NIVEAU 1: DEGRE 1: Déplacer sa conscience dans l'espace
Allons y d'abord avec un peu de théorie.
La première étape pour arriver à connaître et sentir LA FORCE
est de parvenir à déplacer sa masse (F = ma) c'est à dire son
Esprit ou plus précisément sa CONSCIENCE. Pour y parvenir il
suffit de suivre les trois étapes de base de la voie mystique
soit: OBSERVATION, VISUALISATION et PROJECTION
Petite précision sur l'observation
L'observation est un mot généralement associé à la vue. On
observe avec les yeux. Mais dans le contexte présent
l'observation prend un sens beaucoup plus large. C'est à dire
observer aussi bien avec nos sens extéroceptives (les cinq sens
habituels) que nos sens introspectifs (orientation, appétit,
équilibre etc.). Ceci pour obtenir l'image la plus complète et
la plus précise possible. Plus le sens de l'observation est
aiguisé meilleure sera la visualisation et la projection par la
suite.
Exercice de la poupée:
Pour illustrer le processus de déplacement de la
conscience voici un petit exercice que l'on a fait. L'objet
utilisé importe peu Ici on a choisi une poupée -pratique pour
se servir des yeux de la poupée- pour "voir" de son
point de vue à elle. Il faut éviter des objets de grande
surface.
ÉTAPES
Faire les exercices du cours toujours au même endroit, comme sa
chambre. (C'est de créer son ORATOIRE)
1- Assis sur ton lit, tu OBSERVES les lieux et tu note
mentalement les objets, les choses qui attirent ton attention
2- Tu t'étends sur le dos et tu fermes les yeux. IMAGINE que
ta conscience se rend dans la tête de la poupée.
Tu entres en EMPATHIE avec la poupée pour la ressentir le plus
possible comme si elle était toi-même.
PATIENCE cela prend un certain temps.
Si tu utilise harmonieusement les trois aspects de ton esprit
(Volonté, Intelligence, Amour) tu sentiras ta conscience se
déplacer et tu pourras observer ta chambre de ce point de vue.
Quelqu'un qui parviendrait réellement à projeter sa conscience
ainsi pourrait sentir la température de l'air environnant la
poupée. Si par fantaisie (test), une autre personne déplaçait
cette poupée, tu pourrais, les yeux fermés, t'en rendre compte
immédiatement... et plus, tu saurais où est rendue la poupée
en identifiant des objets que peut "voir" les yeux de
la poupée.
Cet exercice peut paraître banal et sans intérêt mais il ne
faut pas oublier que l'on ne commence pas à s'entraîner en
levant des poids trop lourd. Petit à petit...patience, courage
et amour.
Petit truc: Essaye pas...fais-le !
Faites participer vos enfants, ils vous surprendrons peut-être.
Le SECRET DU SUCCÈS est de découvrir son propre corps
étendu sur le lit.
Lorsque vous prenez subitement conscience que de l'endroit où
était la poupée vous vous voyez, vous venez de réussir ce
premier exercice. Bonne chance... non, bon entraînement.
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Deuxième partie de la soirée.
Des jeux faciles pour s'entraîner.
Avant de présenter l'exercice du cours (à pratiquer à
la maison) on s'est un peu amusé avec un jeu d'OBSERVATION
faisant appel à la mémoire (qui s'appelle "Jeu de
Kim" je crois). Il consiste à placer des objets
sur une table puis les mémoriser.
Ensuite on place un drap sur les objets et une personnes en
retire ou en déplace un. On enlève le drap puis on essai de
voir ce qui a changé. On s'est bien amusé avec ce jeu.
Ensuite on s'est amusé avec un jeu de carte.
Richard tournait les cartes une par une et une personne
essayait de deviner la
couleur (rouge ou noir). Il mettait les bonnes réponses d'un
côté et les mauvaises de l'autre.
Quelle est la clé du du succès de ce jeu ?
D'abord, ne pas penser à la couleur sinon le mécanisme de
logique habituel vous empêchera de voir cinq carte rouge
consécutives (par exemple). Deuxième clé: Déplacer sa
conscience sur la carte pour voir sa couleur. Ou plus simple
encore entrer en empathie avec l'opérateur du jeu (qui lui voit
la carte et le pense dans sa tête) pour voir la couleur de la
carte.
Par ce jeu on a compris que l'important ce n'est pas le nombre de
cartes manquées ou réussies qui compte mais, c'est de s'être
engagé dans le jeu. L'engagement est ce qu'il y a de plus
important. Le résultat du jeu importe peu (sauf pour l'ego !).
>Ally ajoute: Pour ma part, j'ai remarqué que c'est important
de ne pas réfléchir avant de dire la couleur. Il faut dire la
première chose qui nous passe par la tête. Donc plus une
personne réussi à se décrocher de l'intellect, plus elle a de
chances de réussir. Il n'y a pas de raison de se pèter les
bretelles avec ça. :o) c'est une technique à appliquer c'est
tout.<
Dans notre monde (qui fonctionne à l'envers) un enfant est
toujours jugé sur les fautes qu'il commet dans une dictée et
jamais félicité pour les 200 mots qu'il a écrit parfaitement.
Celà n'est rien pour le stimuler et l'encourager. Ainsi dans
l'exemple du jeu de carte, Richard mettait plus de cartes du
côté réussi que ce qui était vraiment réussi. L'impact est
immédiat sur la personne qui croit deviner la bonne couleur des
cartes en grand nombre. Elle se sent en confiance avec elle-même
et finit par véritablement trouver la bonne couleur plus
souvent. C'est une bonne façon de stimuler la confiance de
quelqu'un.
"Rien n'a plus de succès que le succès".
Autre exercice de projection de la conscience.
Tous ensemble vous fermez les yeux.
Imagine que ta conscience se trouve en un point très petit sur
ton front.
Allume une lumière dans se point qui devient si brillant que si
les autres ouvraient les yeux ils seraient aveuglés.
Déplace ce point lumineux qui est ta conscience vers le plafond
et rejoint les autres.
Observe la pièce vue du plafond avec ta lumière qui éclaire,
en communion avec les autres.
Reviens vers ton front puis éteint ta lumière graduellement.
Il est important de noter, ici, que les exercices ainsi décrit,
comme une recette de cuisine, perdent beaucoup de leurs saveurs.
Ils deviennent des descriptions froide sans âme et sans chaleur
humaine.
Voilà pour mon résumé!
Alain F.
P.S.
Samedi dernier j'ai assisté à un concert pour la paix
qui avait lieu au centre Molson. Vers vingt heures le
centre Molson était pratiquement plein (pas étonnent avec un
concert gratuit) Il y avait de tout, des jeunes, des vieux, des
enfants, de toutes les races, de toutes les origines, de toute
les couches sociales. Il y avait également des troubles fêtes
(ils sont toujours là eux !).
Le concert dont le thème était "musique et méditation
pour la paix" était donné par un personnage du nom de Sri
Chinmoy.
Qui est Sri Chinmoy ?
Voici un extrait du pamphlet qui nous était remis à l'entrée.
Né au Bengale en 1931, Sri Chinmoy est l'une des figures
spirituelles les plus marquantes et les plus respectées de notre
époque. Après avoir passé vingt ans dans une communauté
spirituelle du sud de l'Inde à pratiquer de façon intensive la
méditation et une discipline spirituelle, il s'est installé aux
États-Unis où il vit présentement. Il anime, depuis 1970, un
groupe de prières et de méditations pour la paix aux
Nations-Unies.
Un extrait video projetté sur écran géant, le seul qui a
particulièrement attiré mon attention est celui montrant une
scène de Starwars. Eh oui ! pas n'importe
quelle scène à part de çà. La scène ou Luke essaie de
soulever son spatio-jet pris dans les marécages. On entend alors
Yoda lui dire "Utilise la force" et Luke de répondre:
"Je vais essayer". Et Yoda de répliquer:
"N'essaye pas, fait le !" Richard n'est donc pas le
seul à faire référence au film de Starwars... intéressant !